dimanche 27 mai 2007

Croc nique Omer, ta belle mer, ta grand'mer... Jour n°3.


Au milieu des terres et des grandes herbes jaunies de fleurs, un pêcheur...






















Ne t'a t-elle pas nourri d'illusions et de voyages?











Au milieu des terres, un pêcheur plus en herbe...en enroulant le bitume bien lisse de la petite route côtière, nous frôlons du regard des tentes aux teintes chatoyantes, sans s'approcher, juste imaginer les occupants, clowns ou trapezistes... et puis c'est un morceau de désert encombré de "laisses" et de fantômes, de chiens courant à travers l'espace rougeoyant, et d'heureux aboiements, de sensations d'images bleues et joliment peinturées, tendre apparition, oui... aussi de bois recroquevillés et de branches tordues, d'arbres sclérosés au visage hurlant : le vent, le sel, le sable et le soleil s'entendent pour tuer les jeunes bourgeons, pour bruler les jeunes pousses fragiles, les cadavres s'amoncelant sur les plages en un cimetière enchevêtré.
Le ciel s'est tout d'un coup couvert alors que la marée reprend peu à peu son espace, le vent démonte la mer et tu essaie de trouver un abri derrière la dune avant d'affronter les rouleaux magiques...Cote Sauvage aux multiples visages, troublante Pointe Espagnole, en s'éloignant de la plage, le chant du vent s'estompe doucement et le paysage retrouve la quiétude le temps d'une ballade en solitaire au milieu de la grande dune. Waouh! tu resterais ici des heures, sans poser de questions, juste en respirant ces Quatre Eléments indomptés, les yeux plissés, le bonheur en coin, "la Valse des Monstres"dans une oreille et "La Comptine d'Un Autre Eté"dans l'autre... à moins que ce soit Higelin qui vienne supplanter le piano d'Amélie pour des accords déchirés comme la vague à ton âme...
Avant la fin du jour, nous partons pour une petite ballade à Saint-Palais-sur-Mer, en longeant la côte de rochers cariés, là tu laisses éclabousser ta joie et l'écume de tes rêves en geysers grondant de gouttes d'étincelles... Au Pont du Diable...et le troisième jour s'éteint.

mardi 22 mai 2007

Croc nique-dig-douille, la mer. Second day.

Si je me lève un peu tôt (9h00), c'est juste pour les "bannettes" fraiches ...





















Début des hostilités : vers 11h15. Nuit douce. Solide petit déjeuner. Reconnaissance de la Pointe de la Coubre ET SON PHARE. Marée basse. Brume et léger crachin de bonne humeur. Plus loin dans les terres, un Sémaphore. Départ du banc de sable de Bonne Anse...et la marée qui monte, qui monte...Montée des 300 degrés qui te sépare du ciel, enfin du ciel du phare. Escargot daté 1905, vue sur la forêt domaniale de la Coubre. Au loin, la Côte Sauvage... Et un air qui embaume le sel et les genêts. L'air de rien, et le soleil qui arrive dans un coin du tableau. Déjeuner et punition de fin d'après-midi à la plage comme les éléphants : "La mer va dehors, la mer va dedans..."