samedi 24 février 2007

Déambulation sur le port.






Les pas qui claquent tes chaussures neuves
Quand tu me croise les talons hauts
Hautaine sur ses pieds d'Estalle
Estelle ou est-ce toi?
Tu chalonne où elle chaloupe
Elle vagabonde du trottoir
Elle s'attache aux détails
Comme au barreaux de ton lit
Elle s'abandonne et l'oeil amant
Te transperce au fond des cours
Au fond des rues
Au fond des verres
Tu fonds et les minutes s'envolent.

jeudi 22 février 2007

Petite ballade en bord de Saone...

BROUILLARD ALEXANDRIN.

Petite ballade en bord de mer près des rochers

Il fait très froid et presque nuit je tremble un peu

L’étang étend sa transparence une poule d’ô

S’ébroue finaude et file au large quand elle me voit

Il y a tout près la brume légère qui t’enveloppe

Acidifiant la vue précise tous les contours

Tu as rêvé la nuit entière de tout ton cœur

L’ombre fluide épouse la lune et tout m’éclaire

Peux- tu te perdre encore une fois encore bien plus

Des bas de pluie jupe sonore sourire perdu

Lèvres ouvertes au plaisir pur je te connais

Offre- toi dit à l’objectif n’ais donc plus peur

Toujours à fleur de peau tu crois qu’il est trop tard

Pour te donner à l’aventure un jour d’automne

Trop tôt pour taire envie passion führer des sens

Un grand printemps au cœur d’hiver a bien raison.

mercredi 21 février 2007

Le flou a un charme fou


Le fou avait un charme flou
Le flou brouillait les contours
La balustrade toute bien rangée
Le regard tout bien tourné
Le viseur tout bien attentionné
Les couleurs colorées.

lundi 19 février 2007

dimanche 18 février 2007

Balleure, c'était propice au délires...Voilà.


Un de ces jours je vais me payer un hamac
C'est bien un hamac sous les stars qui clignotent
Dans un hamac tu t'endormirais
Dans un hamac je m'endormirais
Même sans sommeil
En faisant le joint entre la réalité de la nuit étoilée
Et le rêve qui te cloue un peu à la toile tendue
Nous resterions comme ça des heures
Côte à côte sans nous toucher
Nous resterions comme ça des heures durant
Aspirant suavement la fraîcheur qui descend
Des grands cônifères
et moi racontant des conneries
Un hamac ce serait super bien surtout
Si tu avais un jardin
Même un petit jardin mais avec des arbres
Un labrador des montagnes une piscine
Une XT une jument avec son poulain
Des girolles et Morgane la fée
Qui se caresse doucement dans l'ombre
Du silence et de l'herbe profonde
Ce serait trop bien un jardin
Plein de coquelicots et de poules naines
De roseaux et de canards sauvages
Et plein de ciel bleu
Dans ton soutien-gorge gonflé et généreux.

vendredi 16 février 2007

Hélas, ça y est, c'est sûr...


...Tout va disparaitre dans ce dédale de belles ferrailles rouillées, les bacs à mélasse, les chaudières, le "sous-marin", les engrennages et les briques vernissées, les rambardes brunes et les poteaux de fonte...

Oui, je le sais de source sûre : De Mr S..., chargé d'affaire et maitre d'ouvrage pour la ville du Grand Chalon, ces beaux locaux abriteront des bureaux spacieux et clairs mais sans l'âme sucrée de "dans l'temps"...
Il ne restera que la structure extérieure, les murs quoi...

Les hauteurs de plafonds des 3 différents étages ne supportant pas 4 m, il sera impossible de sortir les matériels : Donc, oxy-découpage au chalumeau et vente pour ferraille à la tonne!

Mr S... m'a affirmé qu'ils ne pouvaient pas opérer autrement...Mais que le maximum a été sauvé, assurément! Patrimoine oblige...

Mais surtout pas de polémique, juste une grande déception.

Ah! au fait, il a été trouvé dans un des batiments (détruit aujourd'hui), qu'on appelait "le moulin", des belles machines de minoterie très ancienne, tamis, etc...Mr S... recherche un musée ou autre structure publique étant désireuse d'adopter la belle machine qui reste ; à prioi...je dis bien à priori, le grand pôle ne verrait pas l'intérêt d'intégrer cette belle machine dans la nicéphore citée.

(...Et quand même, et bien sur, un grand merci à ce monsieur S... qui m'a donné les autorisations, et dernièrement les clés pour aller y faire mes premiers pas photo amateur avec Alex.)

jeudi 15 février 2007

Blues des profondeurs.

L'eau est profonde
Et des rêves s'éloignent...

Des mirages qui migrent?
Des images qui saignent?
Des rivages qui fondent?

Mais il y a dans nos yeux
Les espoirs d'hier
Les futurs lendemains
De vacances trop courtes

Mais il y a dans le ciel
Les combats d'aujourd'hui
Reflétés dans nos yeux
D'adolescents de toujours

L'eau est profonde
Et ton coeur y prend goût.

mercredi 14 février 2007

Belle journée de pluie et de sucre.

Avec la lumière de décembre
Avec la peur de rater

Une pelure de pluie et de rouille
Un mercredi sucré
La lumière est diffuse
Le courant d'air sucre glacé.

mardi 13 février 2007

Et je ne vous parle pas du samedi...! Passez donc les voir!

Les trapettistes, pardi!


Allez les applaudir... C'est à déguster, c'est fin et savoureux.

"C'est bonnnn!!! c'est frais, c'est doux
C'est bonnn!!! c'est fait pour nous!
C'est bonnn!!! c'est ça qu'on aime, qu'on aime
C'est bonnnnn... mais faut l'manger soi-même!"

lundi 12 février 2007

Le Dimanche a terriblement besoin d'insouciance.


La porte est cadenacée
Le rendez-vous était pris
Seul sur le parking
Je range mon matériel.
Et j'attend.

J'attend et c'était peut-être aussi bien.

dimanche 11 février 2007

Aujourd'hui...SOLEIL!


Après l'orage, les tons rose, orange et rouge
Se battent pour etre sur la page du dimanche soir...

La sucrerie rouge était cadenacée.
...Maintenant il est tard, Nounours s'est rendormi.

samedi 10 février 2007

On reporte? demain peut-être...






Aujoud'hui, cuisses de grenouilles
Sautées au beurre de persil et d'ail,
Les flaques grandissent sur le bitume bleu
Et le ciel est gris les nuages se dépêchent
De rentrer sous les ailes du vent.
Les gouttes crépitent comme les flammêches
Du barbecue dans les dunes sous les pins,
On reporte la séance, les photos sont sous l'eau
Delà du ciel déchiré.

jeudi 8 février 2007

Quelques mises en situation avant ce week-end : Pour la derniere séance..!






Je reprend mon appareil et mon pied
La lumiere est douce et l'ombre brune,
Filon rouille et vert de gris, ocre et fluide,
Les roues dentelées jouent avec le contrejour
Et la ville respire en bas dans le bleu découpé,
Les machines esquissent une étincelle dans le silence étouffé
Du coin de l'objectif, nous surveillons le premier indice de survie.

mercredi 7 février 2007

Allez, un petit retour vers l'été...ou un pas de géant.

"Les deux frites"

Une aire d'autoroute
40° à l'ombre et un chien qui fait le tour des tables,
Un geste volontariste (attitude consistant à croire que l'on peut transformer le réel pour le conformer a ce que l'on veut qu'il soit)
Pour tremper les deux frites à la fois dans le Ketchup rouge,
Le regard lointain, une incertaine absence, un vent de silence dans la partition,
Un enfant qui joue sur le banc de la table de derriere,
"Tete blonde"

40° et il est seulement 11h00.
Une aire de repos et de restauration,
Des lampadaires sur tubes laqués au design douteux,
Il y a tout au fond a travers la brume tremblante de la chaleur diffuse,
Les voitures et les camions qui brouhahaent inlassablement.

mardi 6 février 2007

Juste un petit communiqué télévisuel...elle arrive!



...Et voila que ca me reprend!

Avec une poudre sans traces
Avec du soleil en masse
Avec les spatules qui crissent
Avec les yeux qui plissent
Avec une overdose de glisse
Sans strass.
Kiss.

lundi 5 février 2007

dimanche 4 février 2007

Week-end de travail a 4 temps : Une valse mes amis...!

1/ Application théatrale
2/ Récréation (ou rencontre) musicale
3/ Travail de reconstitution
4/ Recadrage avec l'espace-temps

La mémoire a des failles,
Mais il y a des moments,
Mais il y a des espaces,
Mais il y a des témoins...
Il n'y a pas de "ridicule" dans la recherche du bonheur de vivre.
Et Hop! Et puis faisons connaissance avec la douceur,
Et zoomons sur la pointe des pieds...
A toi de jouer ma fille.

samedi 3 février 2007

Allez, hop! ce midi, je retourne en Vacances...!


...Et je chante!,
Dans les collines méridionnales près de Balleure :

" Ce n’est pas si mal le poteau électrique en béton
Quand il y a seulement la tête qui s'échappe des taillis sous futaie
On dirait les vestiges de téléphériques oubliés
Tu imagines en haut derrière les fils qui se perdent
Une cime invisible inconnue
Dentelée et claire comme du blanc d'Espagne
La buse qui grave dans le bleu sous le vent qui se lève
Des figures arrondies aux contours impeccables
A pris sous mes yeux comme amant le lutin des forêts
Et dans un cri qui étonne les merlins et les fées
S'abandonne en piqué et dans l'instant disparaît...
Au col des chèvres dans la lumière ardente
Des herbes jaunies et la senteur des pins
Il flotte dans l'air immobile infini
Des effluves de buis des bonheurs qui coulent à tes pieds la folie."

vendredi 2 février 2007

Ca, ce sont les dessins de Adriano de Vincentiis


Dans Sophia, le petit "plus" d'esquisses a la fin de la BD...

(Mais vite! Allez voir le petit mome de Manie, son petit chef-d'oeuvre, je sais, je pense, que vous aussi, allez rester sur votre fin (faim?) ---------------> l'accordéonneux- clic- animation- clic- le petit bracelet tout a fait a droite- clic tu glisse - clic sur les extraits : Hummmmm!!!! du bonheur trop court.)

Et puis quelques dessins, je ne peux pas résister...