mardi 19 juin 2007

Histoire d'Ô...

Il était une fois...
...Des souvenirs d'enfance qui remontent souvent à la surface,
Dix premières années de jeux et d'insouciance,
Avec Laïka dit lilick dans l'herbe en massif tout rond,
Et avec un puits comme foyer, comme épicentre,
Avec le seau qui remonte en grinçant,
Et la peur au ventre en courant chercher la bouteille de vin à la cave ;
Le grand escalier avec la glycine bleue,
les "cabanes" de pierre pour se cacher furtivement,
La balançoire accrochée à la poutre du hangar ouvert...
Et ce vieux puits trônant comme un sphinx...

Voilà, et les envies remontent à la surface :
Envie d'eau fraiche ou de chaine qui grince?

Après le 3ème sourcier,
De baguettes de coudrier qui cassent sous la force magique,
Au pendule qui s'affole,
Au petits cailloux pour l'un, aux haricots blancs pour un autre
Qui tombent régulièrement sur le sol pour concrétiser la dites profondeur,
Les veines qui se croisent, la nappe, l'endroit rêvé, les déceptions...

Quoi qu'il en soit, un jour, la pelle mécanique se met à brouter l'herbe folle
Et à croquer bruyamment l'argile odorante et élastique,
L'engin disparait, réapparait, l'eau surgit soudain...profondément
Et envahit rapidement la cavité brune.

Le lourd tuyaux est planté, tout droit comme un sémaphore,
Le rêve approche doucement, la pelleteuse méticuleuse remet tout en place,
Le ciel et la rivière souterraine sont connectés.
La "mère engueule" n'est pas loin...

Puis, après quelques recherches régionales et hasardeuses,
Ebay livre son seul panier : Un puits en pierre carré à l'ouest de Poitiers!
Mise à prix, négociations, hésitations, visite de l'objet et des vendeurs, récupération du cher objet, rapatriement à Quioc à la maison Brégeatoise.

Puis, comme une roue bien huilée, attelage du bel objet (et son âme)
Et traversée Ouest en Est, arrivée de nuit et repos des guerriers.

Montage avec passion dans le jardin à l'herbe fraichement drue,
Sur fondations anti-sismique et anti-atomique,


Quelques briques moulées main pour peindre le décor extérieur,
Quelques caresses et des mots choisis pour habituer le vieillard
A son nouvel environnement, à son nouveau climat...
...Avec le cerisier comme ambassadeur,
Et les chiens du voisin comme traducteurs.

jeudi 14 juin 2007

Je rêve d'un petit méchoui...Hé! Monsieur...dessine moi un chandail...

...Pur laine vierge.
6h00 du mat, approche du briquet pour l'embrasement du réservoir de buches grillagé, et chutes de bois sec...Le "tttuit" du bouchon qui s'envolent avec la vrille hélicoïdale... un saucisson ou rosette , le pain frais qui croustille déjà sous l'opinel affuté, les chêvres frais qui se fondent doucement sur l'assiette en attendant ton engouement, bref, tôt matin de Méchoui, viande de lait et fantasmes carnassiers.

samedi 9 juin 2007

Rumeurs de la ville, horizon citadin.





















Lever seulement les yeux et tirer à vue sur ce qui intrigue, ou ce qui fait juste s'appuyer un peu plus le regard...voir défiler le temps autrement, un petit morceau de ton champs de vision. Déménager.

mardi 5 juin 2007

Croc nique nique-nique-rage...de repartir déjà : Jour 4.

Plus que quelques heures pour rêver...Amer après la mer.












































Ca y est, quitté la Palmyre pour aller "prendre les cotes" de l'ile d'Oléron, sentir une autre odeur de la mer (véridique et vérifié, la mer sent beaucoup fort ici sur cette ile, impalpable, insidieuse, une odeur de crabe et d'araignée de mer...!)
Après quelque Origami en passant, un pic-nique de la mer arrosé d'un petit blanc (Crois-je me rappeler) ; arrivée près du camping, en passant près du port de La Côtinière, aux spots lumineux, aux couleurs de port, aux couleurs de bateaux, aux cordages et aux filins d'acier inoxydable, aux ponts et aux gréements qui grincent sous le vent ; une plage à marée basse avec ses rochers, sa salade de mer, son grossier sable ocre et son horizon en grand angle ; un ciel de rêve, blanc et chargé, avec des mouettes pas rieuses qui se tracent un chemin invisible à travers les enchevêtrement des mats et des "barques"...
Plus rien d'autre à dire, du rouge et du bleu éclatant, du vert et du gris saturé de lumière blanche, du vent dans les voiles entre ma décision de partir et mon envie de rester...là, assis sur le quai en béton ou en pierre, qu'importe! une grosse boule laiteuse dans le cou, une envie de pisser comme je pleure de quitter ces vacances de 4 jours, en laisse comme tous ces bateaux attachés au quai...