vendredi 30 mars 2007

Une fugue en avant, deux pas en arrière...



Libres comme des ballons dans le courant d'air de la chambre vidée de son âme.
Libres comme des adolescents,
Libres comme un bouquet d'impatience
Fuiiiit! Pfuiiiit!!!
Mes pas résonnent, la caravane s'ébranle.
Oui, sortir des chemins battus d'avance.
Grande vie aux voyageurs.
Allez! Changement de Ville!
Merde! on m'a repris ma canne et ma couleur...

mercredi 28 mars 2007

Repos et vacances...Break.


Dormir un peu plus, attendre le bon moment, repartir d'un pied assuré, réfléchir au deux
Venir,
Prendre le temps de faire,
Prendre le temps de dire,
Perdre les habitudes
Pendre le temps.
Dépoussiérer.

mardi 27 mars 2007

Repas de l'âme. Repos des yeux.


Début de printemps et l'horizon est déjà chaud : Le Mont Ventoux éclaire le ciel et ton regard devient lavande...

samedi 24 mars 2007

Art nouveau, on irait prendre le métro que pour admirer sa bouche..!

Il m'a dit : Cette nuit j'ai rêvé,
J'avais la chevelure autour de mon cou,
J'avais tes cheveux comme un collier noir
Autour de ma nuque et sur ma poitrine...
Pierre Louys.




Grande envolée euphorique de la nature ligneuse et animale, aucun mouvement artistique ne viendra plus détrôner cette grandiose architecture. Merci Monsieur Guimard.
...N'est-ce pas Monsieur Dali ?

vendredi 23 mars 2007

Au fil de quelques rues vers le départ...






Kangoo se repose au parking, tes pieds hurlent un peu dans le cuir mouillé, mais le moment du péage se rapproche...

mercredi 21 mars 2007

Au fil de quelques heures...





Nous prenons le temps de regarder les murs et le ciel...

mardi 20 mars 2007

Le tertre aux parapluies

Couleurs délavées...









Ton regard ondule sur les dos rebondis des parapluies rubiconds ou bleus...
Une vague mouvantes et quelques joueurs d'échec,
Au loin la tour embrumée,
Tout près les artistes autentiques et touristiques sous des parasols...

Il y a une odeur de chocolat chaud en passant sous les tentures du café, à l'abri...
Le soleil est là-haut qui guette, derrière les taches grises et les blancs crevés,
Besoin de marcher, besoin d'être émus, envie de rester là, rester assis sur la terrasse,
A regarder la pluie doucement crépiter,
A respirer l'esprit de Montmartre à travers les toiles colorées.

lundi 19 mars 2007

Le ventre de Paris. Juste après "Cabaret"!

Grand souffle des années 40 avec Sally...
Puis bringueballé dans le grand ver de terre au cris aigus de Chauve-souris








Essayer de deviner pourquoi ces visages sont là, dans cette rame, en même temps que moi...Moi, je souris depuis ce soir, intérieurement mais peut-être que cela se voit... il y a eu aussi cet accordéonniste, qui jouait plutôt mal, mais à qui tu as donné une pièce... j'imaginais un moment Damien en vacances, accordéonnant dans ce métro, moi en batteur improvisé sur les tôle du "train" et Anah, et Clairette, et bientôt tous les visages en train de danser sous les néons bleus.
Merci Paolita- c'est ton prenom je crois- pour ce portrait dérobé, pour ce sourire au fond des yeux, surement ma meilleure photo ce soir-là, ta voix chantait le beaucoup plus au sud, des éclairs de soleil propulsés au fond de ton mobile...

dimanche 18 mars 2007

Chroniques d'un week-end Alpin. Fin. Bonjour Paris...

Et la boucle est bouclée.


Premières lueurs, premier matin, 6h15 derrière le chalet de la Millerette, un samedi d'il y a six jours et la boucle est bouclée...

Oui car ce soir, nous rentrons de Pigalle. Prochaines photos. Fermez les yeux, ce n'est que du déjà vu. Oui mais alors, quel plaisir de re-déambuler dans les rues de Clichy, Montmartre, même sous la pluie, en changeant rapidement d'objectif sous le parapluie d'un peintre de la place...La fête des parapluie, pour se cacher des regards ensoleillés, et faire attention de ne pas fondre sous les gouttes...je sors de mon sac la petite doublure de Sonijef, je traîne un peu des pieds et du regard, je n'ai vraiment pas envie de rentrer...Allez juste une descente dans l'oesophage du métropolitain et quelques huitres au café d'Amélie...

samedi 17 mars 2007

Chroniques d'un week-end Alpin.

Photos n°6 : Ce fut une des plus belle entrée en matière : L'aiguille rouge...

...Avec sa descente d'enfer longue comme un slalom géant,
Avec une bise en haut, à environ 3650 m, d'enfer!
A s'inventer une cagoule imaginaire ou un scaphandre en duvet d'oie,
Le souffle hurlant de grains blancs sec et coupant comme autant de
Lames de rasoir,
Il te faut se lancer rapidement dans la pente vers le souffle plus court
Et le soleil plus hardi,
Tu maitrise la vitesse qui te pousse vers le bas ou le haut comme un
Chant de partisans,
Tu crie un peu comme pour une victoire,
Et puis le plaisir il te faut le communiquer, waouuuuh!
... La neige est de velours, la neige c'est du velours. Youhou!!!