mardi 20 mars 2007

Le tertre aux parapluies

Couleurs délavées...









Ton regard ondule sur les dos rebondis des parapluies rubiconds ou bleus...
Une vague mouvantes et quelques joueurs d'échec,
Au loin la tour embrumée,
Tout près les artistes autentiques et touristiques sous des parasols...

Il y a une odeur de chocolat chaud en passant sous les tentures du café, à l'abri...
Le soleil est là-haut qui guette, derrière les taches grises et les blancs crevés,
Besoin de marcher, besoin d'être émus, envie de rester là, rester assis sur la terrasse,
A regarder la pluie doucement crépiter,
A respirer l'esprit de Montmartre à travers les toiles colorées.

3 commentaires:

  1. ahhhh PARIS PARIS!!!dans ma tête tourne le manège des souvenirs...les yeux brillent et se perdent dans l'ivresse de ces nuits-pomme d'amour, mais malheureusement l'odeur âcre et tenace des tunnels de métro remplace celle de la douce barbe à papa sous le tunnel de l'himalaya...PARIS, c'est un peu ma mi-carême à moi!!!

    RépondreSupprimer
  2. le sacré coeur lève durement la tête vers le ciel, comme si montmartre étouffait, se noyait...
    les peintres lui chatouille la butte d'un dernier coup de pinceau nostalgique, tandis que la foule lui arrache ses derniers brins d'herbe bohémiens.

    il faut que tu respire...

    RépondreSupprimer