Art 9

"Belle époque", "Art populaire...pour tous", pour la rue qu'ils dirent,
Serpent, couleuvre enroulée pour tenir ton manteau perdu
Racine...plante carnivore...tige dopée au miel crémeux, luxuriance et lumière domptée,
Nouille' Art, instabilité dans l'espace, déséquilibre et grâce, envolée désordonnée,
Douceur, féminité...repos et tendresse d'un art nouveau depuis plus d'un siècle,
Pour moi, il restera toujours nouveau.

Voilà...On y va! encore quelques unes.

...Et la suite des petits détours Lyonnais.

Allez! Maintenant qu'on a repris la forme...

Après cet après-midi écoulé, écroulé d'un accoudoir de canapé au clavier tic-taquant dans la pénombre de la mezzanine, je viens de m'éveiller enfin, de la torpeur fainéante d'un été déjà lointain, à un automne déjanté de travail journalier et de courtes douceurs...
Je viens de m'apercevoir que Lyon-la-belle, serpent de découvertes et de fourmillements rassurants, celle que l'on a dévisagé de la bouche aux oreilles, du nez au menton et des yeux perméables, celle-là même qui nous a fait arpenter des vitrines brocanteuses aux places à jets d'eaux, et des trabouleries de pierres mureuses ocrement jointoyées au brouhaha continue de l'atmosphère des pas raisonnant et des humeurs automobiles...Celle-là, cette ville fière, putain ou maitresse bourgeoise, cet enchevêtrement pittoresque de parfums et de voix, de rires et d'altercations...Cette ville aux fleuves raisonnables qui sinuent sous les ponts baptisés de saints noms, au escaliers à vis de pierre et à la douceur de ses tables mercières , celle-là n'est même pas venu tâcher une page de ce blog, un court instant de ces vacances tumultueuses...enfin, il ne faut rien exagérer...
Et bien voilà quelques photos, au terme de quelques journées chargées d'émotion, voir de fièvre...

Un achat d'ado...

Juvaquatre Fourgon Renault Assistance...
Et en plus, t'as les roues avant qui tournent avec le volant!

Petite poussée d'avant les froids...

En marchant tête au vent, les pierres qui crissent sous les semelles, odeur familière de sous-bois derrière la haie, instinct d'une époque et découverte sous les grands bouleaux : Vite aller chercher le couteau et un petit panier d'osier usé, cueillir délicatement comme si on allait les replanter, observer le pied et sa résille, le chapeau coloré brun café-au-lait, les pores d'un beau rouge orangé, le pied est renflé à la base, jaune à ocracé avec les rouges résilles.... allez une petite découpe transversale et la chair jaune vif devient très rapidement purpurine puis verte, puis presque bleue...pas de doute c'est l'excellent bolet blafard, à part le pied résillé on le prendrait à s'en méprendre à l'excellent (lui aussi) bolet Erythropus... Bon app!
Allez tiens, je vais aussi faire la cueillette de mon olive.

Entrée en "matière"...

Chaudenay 11h45, samedi matin, téléchargement d'un aller-retour.
Nancy environ 16h00, gare ferroviaire, je peste après ces gentils enfoirés de fonctionnaires (pardon pour les mal-voyants, je ne peux pas transcrire cela en braille!), oui je braille!
Parc-mètre pour 1h30, place Stanislas, soleil et froid de canard, bise.
Café de ...je ne me rappelle plus du nom, plafonds hauts en couleurs, chocolat chaud.
Un tour de la place, quelques vitrines, beaucoup de dorures, le soleil se cache, office du tourisme, il fait chaud, prise de rendez-vous.
Gesticulations intérieures, mais on repart, il est 19h00.
Frustrations, autoroute, café, autoroute, une histoire de Noctivores, une pause, le froid, rentrer, 1900 raisons pour y revenir au plus vite.
UN ALLER-RETOUR AU PAYS DE L'ECOLE DE NANCY, pour un train qui reste en gare!
Mince! -pour ne pas dire merde- on peut mieux faire...