dimanche 30 mars 2008

samedi 29 mars 2008

Portfolio d'un jeune olivier...










...A découvert devant les yeux du greffier.

mercredi 26 mars 2008

Démolition, attentat... ou sinistre?

Nous chinons à gauche avec une pensée à droite...en face dans la rue.
...La pendule d'argent qui ronronne encore au salon...

...Ecorchée de l'intérieur à l'extérieur...

...Sous les ruines de la douceur de vivre...


... L'intimité volée, dévoilée, sous nos yeux ébahis.


Les vieux ne se parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres ils n’ont plus d’illusions et n’ont qu’un coeur pour deux
Chez eux ça sent le thym le propre la lavande et le verbe d’autan
Que l’on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d’avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d’hier
Et d’avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s’ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d’argent
Qui ronronne au salon qui dit oui qui dit non qui dit je vous attends

Les vieux ne rêvent plus leurs livres s’ensommeillent leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre puis du lit au fauteuil puis duis du lit au lit
Et s’ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C’est pour suivre au soleil l’enterrement d’un plus vieux l’enterrement d’une plus laide
Et le temps d’un sanglot oublier toute une heure la pendule d’argent
Qui ronronne au salon qui dit oui qui dit non et puis les attend

Les vieux ne meurent pas ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l’autre reste là le meilleur ou le pire le doux ou le sévère
Cela n’importe pas celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être vous le verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s’excusant déjà de n’être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d’argent
Qui ronronne au salon qui dit oui qui dit non qui leur dit je t’attends
Qui ronronne au salon qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend

Jacques Brel, Les Vieux

No more comment.

lundi 24 mars 2008

Lumières de pluie.

"Je pense à toi qui me liras dans une petite chambre de province
Avec des stores tenus par des épingles à linge
Bien entendu ce sera dans les derniers jours de septembre
Tu te seras levé très tôt pour reconduire
Une vieille personne qui t’est chère avec son vieux sac de cuir
Tu auras peur soudain et tu rentreras dare-dare
« Mon Dieu pardonnez-moi d’être sans volonté
« Je suis malade de luzerne et je fréquente les cafés
« J’ai bu bien davantage que de coutume des absinthes
« Mais Bernadette et Sœur Chantal sont mes Saintes »
Tu t’assiéras dans le jour maigre et tu liras
Mes vers « O mon Dieu se peut-il que ce poète
« Me mette des douleurs de ventre dans la tête
« Que je m’enfante et que je vive en moi comme un posthume enfant
« Qui souffre de rigueur et renifle en plein vent »
Et le Seigneur dira : Bénis soient de la gare
Les bistrots pour t’avoir redonné la mémoire."
Paroles de Cadou (va découvrir sous le titre l'adresse...)




Un sourire un lundi.
Espace temps suicidaire
Sous le soleil de 20h00 des gouttes grosses comme des étangs.
Dernier instants en état de rêverie
En coulée douce.
Perte de vitesse
Et abandon ponctuel du réel.
Les images vidéo s'effilochent en dimanche soir...
Joyeux...

mercredi 19 mars 2008

Portfolio d'un félin félon






Planqué derrière la paroi de verre et demi
Prêt pour la proie de passage
Il aiguise son regard pour les mulots futurs
Et pose pour mon oeil allumé...derrière l'objectif.

samedi 15 mars 2008

Hier soir au parc expo de Villefranche/ saone, concert émotion.

Pour écouter-regarder ce petit clip , arêtez donc le petit lecteur minipod à droite...
Enfin, si vous voulez...

Et pour en (sa)voir plus sur Dogora cliquer sur le titre...


Magique...

Féérique...

Plus de 250 chanteurs et musiciens...


Le chef fait son gardien de but : Il maitrise toutes les situations bras et tête animés.






Tous drôlement fiers : "Ca vous a plu??"


Le "réalisateur", Compositeur Etienne Perruchon...


Dogora, hymnes Dogorien...
Tu laisses souffler ton coeur, tu laisses aller...
Terribles montées au ciel parfois
Puis redescente dans un souffle...

mercredi 12 mars 2008

Bateau ivre part 0,5. Come back sur construction...

Voilà...Là c'est top.









Cartons, bouts de ficelle et...imagination.