lundi 24 mars 2008

Lumières de pluie.

"Je pense à toi qui me liras dans une petite chambre de province
Avec des stores tenus par des épingles à linge
Bien entendu ce sera dans les derniers jours de septembre
Tu te seras levé très tôt pour reconduire
Une vieille personne qui t’est chère avec son vieux sac de cuir
Tu auras peur soudain et tu rentreras dare-dare
« Mon Dieu pardonnez-moi d’être sans volonté
« Je suis malade de luzerne et je fréquente les cafés
« J’ai bu bien davantage que de coutume des absinthes
« Mais Bernadette et Sœur Chantal sont mes Saintes »
Tu t’assiéras dans le jour maigre et tu liras
Mes vers « O mon Dieu se peut-il que ce poète
« Me mette des douleurs de ventre dans la tête
« Que je m’enfante et que je vive en moi comme un posthume enfant
« Qui souffre de rigueur et renifle en plein vent »
Et le Seigneur dira : Bénis soient de la gare
Les bistrots pour t’avoir redonné la mémoire."
Paroles de Cadou (va découvrir sous le titre l'adresse...)




Un sourire un lundi.
Espace temps suicidaire
Sous le soleil de 20h00 des gouttes grosses comme des étangs.
Dernier instants en état de rêverie
En coulée douce.
Perte de vitesse
Et abandon ponctuel du réel.
Les images vidéo s'effilochent en dimanche soir...
Joyeux...

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