jeudi 31 août 2006

Oreillon de soleil...la pêche!





Pour publier un tel esprit de maternité, encore fallait-il que le soleil revienne ; l'été s'était éteint, l'automne tonnait autant que l'hiver volant le temps allait bon train... une pause... des poses.

mardi 29 août 2006

Il pleut d'vant ma vue comme il pleut dans mon coeur.






Aujourd'hui, on aimerait lire, radieux, cette petite page de Delerm :
"Les marronniers sont juste un peu plus pâles, dans le square Carpeaux. Il fait encore très beau, très chaud. Mais monsieur Spitweg l'a bien senti. Un je-ne-sais-quoi de trop sucré dans le soleil de fin d'après-midi. Une brume plus fraîche dans la rumeur du petit matin. L'automne va commencer. Oh certes, ce n'est pas Kinzheim. Il n'y aura pas les mûres à cueillir dans les haies, les cèpes au creux de la forêt vosgienne, le raisin blond dans les vignes penchées. Mais c'est peut-être encore mieux ainsi. L'automne de Paris, c'est d'abord dans la tête.
Monsieur Spitweg dépense bien peu pour son habillement. Mais, presque chaque année, il s'achète un nouveau pull d'automne.
- Comment, déjà en pull-over, Spitweg?
Oui, Arnold aime enfiler son pull juste un peu trop tôt, parfois sur une chemisette - et cette sensation de rêche sur les avant-bras, c'est délicieux. Le brun, le chocolat, le vert chardon, le vert Irlande : les tons du pull-over se déclinent en camaïeu, toujours les même, en apparence. Mais pour Arnold, c'est chaque fois comme une nouvelle forêt qu'il s'achète. Une forêt mentale où s'enfoncer au coeur de Paris.
Pour faire bonne mesure, il renouvelle aussi sa gomme, son stylo. Il fait ses courses de rentrée, gourmand, entre les gosses et les mères pressées qui enfournent au petit bonheur les objets des listes scolaires. Dehors, les quais sont presque bleus, dans la lumière de septembre. Mais monsieur Spitweg est ailleurs. Il s'habille de neuf, et commence à finir."

dimanche 27 août 2006

On rentre se mettre au chaud, mince! c'est déjà presque l'Hiver...


...Sur la route, évité de justesse (je déteste rouler sur les cadavres exquis), l'oeil vitreux d'origine et le plumage bougeant dans le vent, on dirait qu'il est encore vivant...
La faucheuse lui a seulement transpercé le coeur...Allez, je vais mettre un pull et je m'écroule devant un thé à la TV.

Le meilleur pour la fin...de l'aprèm!






Pas de pudeur ni "de peur de l'agraphage en compagnie de son amant" ; les Voyageurs à qui j'ai tenu compagnie une bonne heure n'ont pas beaucoup de chance ni de chez-soi, mais ils sont enjoués et sans arrières pensées :"Vas-y Frédot, allez! Mettez vous d'vant la photo!"...je n'ai même pas la photo du père, de l'oncle, de la tante, des frères, des soeurs, des cousines et des grands-parents, des caravanes ni des chiens... mais j'y retournerai pour leur donner ces quelques clichés...Si je dis "petits manouches", c'est bien plus affectif que péjo...enfin, si vous n'avez pas compris...!

...Encore plus loin dans l'après-midi.






Un pélican s'envolle tout à coup en criant à la pointe gauche de l'étang, contre-jour, pas le temps de faire quelque réglage... une rose de haie blanche, une fleur de nénuphar ballottée et submergée quelque fois par les vagues, un troupeau de hérisson dressés, un cygne indifférent qui ne répond pas au nom de "fuitt! fuuiiit!"....

...En continuant ma marche, tel Tintin ou Pierre Bonte






Les pêcheurs sont des gens heureux, mais ils ne laissent que des sirènes aux étangs, la faune frétillante s'ébat encore quelques instants dans la bourriches aux herbes fraîches, avant de quitter la vie mouillée.

Premières images, samedi 25 Aout, Merceuil, près des étangs.






Pas ou peu de soleil, Des gros nuages intermitends, j'ai posé ma voiture dans un chemin très creux, quelques chiens aboient pour prévenir des dangers, des cignes, un pélican, des pêcheurs en herbe, des vrais visages de pêcheurs adultes, des nénuphars en fleurs, un garde pêche avec sa sérieuse casquette et son carnet et son crayon, des roses blanches de "bouchures", une heure avec les chevaux de la ferme d'à côté, une heure avec de tendres manouches qui campent près du grand étang...
- LES CHEVAUX SONT LES ESTHETES DU MONDE ANIMAL.