samedi 3 mars 2007

Le plaisir, il faut le partager, bon Dieu! et ça, ça s'apprend!




Un mardi d'enfer meringue et peuf peuf peuf...

Déjà, le beau autour ça ne s'explique pas, ça se touche
La volupté de fourrer ses skis dans les replis sucrés des congères,
La volonté d'aller glisser là-haut, juste avant l'entrée de l'entonnoir
Qui deverse son flot de pantins désarticulés en rouge et en noir,
En plus du bleu de blanc partout ça ne se contredis pas, ça se savoure
Crème fouettée, fleurette, chantilly, meringuée
Oh oui, meringuée sur pâte sablée et fruits de saison...

La saison a ses raisons, ça ça s'explique.

Mais mes bâtons ont le mor aux dents,
A chaque virage, tout est retenue, embellie,
Pas de fuite en avant, un frein sous chaque spatule
Caché, aiguisé, accroché aux molécules de neige,
Un aiguillon sous le talon, un clou dans la crevasse,
La chair de poule à fleur de peau, la mise en attente
Le rendez-vous en retard...le coeur qui prend de l'avance...
Mais je partage avec ma pollux...
Et on reprend doucement une part de tarte.

2 commentaires:

  1. Allez, quitte à énerver un peu, à en faire pâlir quelques uns, à rendre les autres tout à fait indifférents, quand j'ai dis je partage, je partage....Les trois vallées ne peuvent garder cette blancheur et cette profonde peuf pour elles toutes seules, elles doivent vômir ce trop plein de poudre étincellante... les dérapages en curv et les bourrasques de vent ont essayé de téléporter ces nuages fond-de-teint-de-clown jusque dans votre cou, en vain, au fur et à mesure le soleil fondait ces messages dans nos yeux brillants... des gouttelettes de bonheur !!!

    RépondreSupprimer
  2. Merci,

    J'aime bien quand c'est doux et léger, ca glisse et c'est beau.
    J'ai apprécié cette descente avec toi entre blanc et ver, se faufiler au milieu des mots donne des couleurs qui n'existent pas mais qui te recouvrent comme les draps propres et odorants de nos grand mère.
    Merci cousin

    RépondreSupprimer