
Tous groupés près du fond noir en deçà du flot de lumière,
Particules militantes engagées dans le rouge, le vert et le bleu,
Déplaisir et consternation, saturation arc-en-ciel et ta peau se lèpre,
Ton visage se déforme bombardé d'electrons dans la pénombre des isos...
Mais il est venu le temps des révolutions.
Il est grand temps de mesurer la pénombre et les contours obscurcis,
Les contre-jours à l'abrupt des halos de projecteurs de scène,
Sous la clarinette virevoltant et les cris aigre-doux du saxo,
Le gémissements du trombone et le tuba serein,
Et les acteurs qui transpirent des gouttes de sel, les yeux en fond de piste,
Et des pixels éteints dans les cheveux des circassiens...
Grand sorcier pour les nouvelles zémos.
J'irai poser du 50 ISO au profond de tes pupilles fermées,
Dans la nuit noire si possible.
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