Balleure- Grande Rue (vers 1905)...Elle à laissé tomber au sol sa jupe déjà si courte et lézardée, et elle montre fièrement ses dessous roses : Pas de pudeur ni de honte, elle n'a vraiment rien à envier aux autres "mémères" du village...




























La Maison de Balleure s'est fait lifter : Flamboyante sous le soleil cru de cet après midi de Février...Tendu de rose doré, l'enduit s'est fait la malle sous les marteaux et les burins affutés ; le bois est sorti de ses gonds, la clenche se tortille encore sur le portillon clair de bois fraichement sablé...Quelques pierres se sont rangées en arc au dessus de la porte de la grange, le perron s'est fait royal avec son chapeau de zinc découpé ; même le portail abimé et pourri prend fière allure devant le mur de pierres taillées sous le soir qui descend. Dans le "cagibi", les objets n'ont pas cherché à se dissimuler, boites colorées et autres brocantes douces, les souvenirs bien rangés jonglent avec la lumière. Il flotte un parfum de fumée de première cigarette blonde...
Les cagettes de bois sec sont entassées à même le sol, la grange se porte garant de la précieuse chaleur à venir, un brin de douceur rosée s'est emparée de la majestueuse construction mais l'âme est restée intacte : Respirez! Ca sent Balleure...!
J'ai enfin eu le bonheur de rencontrer cette dame rose tout de sable vêtue...Très charmante, bien que glacée au premier contact, elle se révèle accueillante et familière après deux ou trois heures de feu intense. Il y flotte comme une odeur de grand-mère, de vacances...Le calme, le soleil, le vin blanc et les lasagnes, que demande le peuple? Du poulet aux noix de cajou?? Accordé! Tout ça pour la bagatelle de 8 euros les deux jours de soin intensif en cure de désurbanisation...Un bol d'air sur une table ronde parmi la mousse à écouter chanter les arbres, loins de la pollution et des klaxons...Manquait plus qu'un petit air de trompette^^.
RépondreSupprimerOn devrait le faire plus souvent. Merci :)
Merci? Tu rigoles Clairette, tout le plaisir était pour nous. Le bonheur se reflète dans les yeux des enfants, malicieusement quand ils sont grands...et nous sommes tous des grands enfants ; à jamais j'espère.
RépondreSupprimerEuh...la prochaine fois, tu emmène ta trompette? :-)